L’entrée dans le monde du cheval est souvent perçue comme une vocation, une passion dévorante qui mène certains à vouloir en faire leur métier. En France, l’un des sésames les plus recherchés pour accéder à ce rêve est le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) spécialité « Activités Équestres« . Ce diplôme, reconnu par l’État, forme les futurs professionnels à devenir enseignants, animateurs ou entraineurs dans le domaine équestre. La route pour obtenir ce diplôme est un parcours soigneusement structuré, dont la durée est une question essentielle pour les aspirants.
Le BPJEPS mention « Activités Équestres » se décline en quatre mentions spécifiques : « Équitation« , « Attelage« , « Tourisme Équestre« , et « Équitation Western« . Chacune de ces mentions est destinée à préparer les stagiaires à différentes facettes du secteur équestre, assurant ainsi une formation complète et adaptée aux besoins du marché.
La durée de la formation BPJEPS peut varier significativement en fonction de plusieurs facteurs, tels que le type de structure (organisme de formation, centre équestre, etc.), le choix entre une formation continue ou en apprentissage, ainsi que le niveau initial du candidat. En général, la formation s’étend sur une période de 12 à 24 mois, répartis soit en temps plein soit en alternance avec des périodes de stage en entreprise.
La formation à temps plein, souvent choisie pour sa densité et sa concentration d’apprentissage, dure généralement entre 12 et 18 mois. Durant cette période, le stagiaire est immergé dans un environnement professionnel continu, lui permettant d’absorber simultanément les connaissances théoriques et les compétences pratiques requises.
L’option de l’alternance attire ceux qui préfèrent se rapprocher de la sphère professionnelle tout en se formant. Associant périodes en centre de formation et immersions professionnelles en entreprise, cette formule peut étendre la durée de la formation à 24 mois. Ce rythme permet non seulement d’acquérir une expérience solide, mais aussi de tisser un réseau professionnel, facettes inestimables du parcours d’un futur professionnel du secteur équestre.
Avant d’entamer la formation, il est impératif de remplir certains prérequis. D’un point de vue sportif, les candidats doivent justifier d’un niveau technique suffisant, souvent attesté par des galops (niveau 6 pour la mention « Équitation » par exemple). D’un point de vue pédagogique, avoir une expérience dans l’encadrement ou l’animation est un atout indéniable.
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