L’univers équestre regorge de passions et de professionnalismes où chaque détail compte, notamment lorsqu’il s’agit de s’engager dans une carrière dédiée à l’encadrement et à l’enseignement des activités équestres. Le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) mention Activités Équestres se positionne comme une étape clé pour tous ceux désirant emboîter le pas vers cette voie enrichissante. Cependant, l’accès à cette formation n’est pas automatique et requiert la satisfaction de critères précis.
Compréhension initiale du BPJEPS Activités Équestres
Avant de se lancer dans les détails des critères de sélection, comprenons ce qu’est le BPJEPS spécialité Activités Équestres. Cette formation diplômante est destinée à former des moniteurs capables d’enseigner l’équitation, de gérer un groupe de cavaliers et d’entreprendre la gestion partielle ou totale d’une structure équestre. Formé à la pédagogie, à la sécurité, aux premiers secours, mais également aux soins équins et à la gestion d’entreprise, le futur professionnel se voit préparer à un large éventail de responsabilités.
Conditions d’âge et prérequis administratifs
Âge minimum requis
Pour être éligible au BPJEPS mention Activités Équestres, le candidat doit avoir atteint l’âge de 18 ans au moment de l’entrée en formation. Cette exigence est primordiale et ne souffre d’aucune exception, mettant en avant la nécessité d’une certaine maturité face aux responsabilités qui incomberont au futur professionnel.
Prérequis administratifs
D’un point de vue administratif, le candidat doit être en possession d’une attestation de formation aux premiers secours (PSC1 ou équivalent) et d’un certificat médical de non-contre-indication à la pratique et à l’encadrement des activités équestres, datant de moins d’un an. De plus, une licence sportive, en cours de validité, délivrée par la Fédération Française d’Équitation (FFE) est souvent requise.
Niveau équestre personnel
L’un des critères les plus scrutés et les plus décisifs réside dans le niveau équestre personnel du candidat. Avant même de considérer l’aspect pédagogique du métier de moniteur, il est fondamental que le postulant démontre une maîtrise avancée des disciplines équestres. Pour cela, des tests d’équitation sont organisés, généralement séparés en plusieurs disciplines (saut d’obstacles, dressage, cross) et destinés à évaluer le niveau technique du cavalier. Une aisance dans les trois disciplines est souvent recherchée, témoignant d’une solide expérience équestre.
Motivation et projet professionnel
Le processus de sélection ne se cantonne pas uniquement aux compétences équestres et aux formalités administratives; l’aspect personnel joue également un rôle prépondérant. À travers des entretiens et parfois des lettres de motivation, les candidats doivent démontrer leur passion pour le monde équestre, mais surtout partager leur vision et leur projet professionnel. Cela permet au jury d’évaluer la détermination, l’engagement et la capacité du candidat à s’investir sur la durée dans cette voie.
Compétences pédagogiques préliminaires
Bien que le BPJEPS vise à former ses futurs diplômés aux techniques pédagogiques, avoir une base ou un intérêt marqué pour l’enseignement est un plus indéniable. Les candidats ayant déjà une expérience, même minime, dans l’encadrement de groupes (stages, bénévolat dans des clubs, etc.) mettent en avant une prédisposition aux aspects éducatifs et sociaux du métier.
Aptitude physique et médicale
Au-delà de la performance technique, une importance particulière est accordée à l’état de santé et à la condition physique du candidat. L’obtention d’un certificat médical attestant de l’absence de contre-indications à la pratique et à l’enseignement de l’équitation est indispensable. Cette exigence met en relief la reconnaissance des aspects physiques et parfois éprouvants du métier de moniteur d’équitation.
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